Riviera-limousine

La 77e édition du Festival de Cannes s’est ouverte ce mardi 14 mai avec pour présidente du jury la réalisatrice de « Barbie », Greta Gerwig. Une saison marquée par le retour en force du cinéma américain sur la Croisette et la venue de Francis Ford Coppola avec sa nouvelle oeuvre, « Megalopolis ».

La sélection 2024 semble tourner une page : en cette année où le jury est présidé par la réalisatrice de « Barbie » Greta Gerwig, Hollywood est de retour. A commencer par Francis Ford Coppola. L’auteur du « Parrain » s’aligne dans la compétition avec « Megalopolis », un film de science-fiction monumental qui met en scène Adam Driver en architecte du futur dans un monde corrompu. Plus discrètement, on note aussi le retour de Paul Schrader, réalisateur de « Blue Collar » (1978) ou « Mishima » (1985), qui présentera « Oh, Canada » qu’il a coécrit avec Russell Banks. Parmi les autres films américains de la compétition, plusieurs sont signés par des étrangers. « Kinds of Kindness » voit ainsi, dans la foulée de « Pauvres Créatures », le cinéaste grec Yorgos Lanthimos retrouver son actrice Emma Stone et Margaret Qualley.

La sélection française témoigne elle d’une diversité de genres et d’inspirations : « Marcello Mio » de Christophe Honoré propose une évocation de Marcello Mastroianni à travers un voyage de sa fille Chiara en Italie, avec aussi Catherine Deneuve. « Diamant Brut » est un premier film d’Agathe Riedinger situé dans le sud de la France mais que Thierry Frémaux place dans la veine belge du cinéma des frères Dardenne. A l’autre bout du spectre du cinéma français trônera « L’amour ouf », qui marque le retour de Gilles Lellouche derrière la caméra, six ans après « Le grand bain ». Mais le film qui aiguise le plus la curiosité reste encore « Emilia Perez ». Le nouveau Jacques Audiard s’annonce comme une comédie musicale située dans les cartels de la drogue avec Zoe Saldana, Selena Gomez et Edgar Ramirez. On a déjà vu, par le passé, danser Aki Kaurismäki ou Nanni Moretti sur le tapis rouge.

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